13 décembre 2024
Septième journée d'étude de l'AFU "Sol urbain et géotechnique"
Le projet collectif AFU organise sa septième journée d'étude intitulée "Sols urbains et géotechnique".
J. Courtois, G. Laurent et W. Laurent présenteront la communication suivante :
L’épaisseur historique : base de données relationnelle spatiale issue des données archéologiques et géotechniques à Orléans
Résumé
L’une des missions du Service d’archéologie de la ville d’Orléans est d’assurer la mise à jour d’une cartographie patrimoniale et historique. Depuis 2018, le Service d’Archéologie de la Ville d’Orléans (SAVO) gère et alimente une base de données intégrant les informations issues des opérations archéologiques, mais aussi un volet dédié à la caractérisation du sol et du sous-sol, rassemblant des données issues à la fois d’opérations archéologiques et de sondages géotechniques.
Cette base permet notamment d’évaluer et de modéliser l’épaisseur des couches urbaines d’origine anthropique. Pour Orléans intra-muros, ce sont ainsi plus de 300 points d’observations jugés fiables qui ont été utilisés pour modéliser le sommet des couches non anthropisées.
Deux problèmes principaux se posent lors de cette modélisation :
- Une répartition spatiale très inégale des points de donnée,
- La topographie de la zone modélisée. Nous nous sommes concentrés sur Orléans intra-muros, c’est-à-dire en rive droite de la Loire et sur le coteau nord du fleuve. La topographie actuelle est marquée par une pente descendant vers le sud avec quelques variations est-ouest. Cette géométrie générale du coteau se retrouve dans la topographie naturelle avant l’anthropisation du site, sur laquelle viennent se superposer des variations plus locales. Ces caractéristiques rendent peu fiable une interpolation directe des données.
Lors de cette communication, nous vous présenterons l’approche de modélisation en deux temps retenue : une première interpolation traduisant la tendance générale, puis une seconde destinée à faire ressortir les particularités locales.
Discussion
Plusieurs éléments restent ouverts à débat ou amélioration suite à cette étude préliminaire :
- Comment mieux contraindre, réduire, et communiquer l’incertitude associée à ces résultats, qui reste forte en particulier à cause de structures anthropiques locales (e.g., ancien fossé) ?
- Comment formaliser ce processus de modélisation et automatiser sa mise à jour pour faciliter l’intégration régulière de nouvelles informations ?