2021 : Archéologie préventives sur le bâti

L’analyse des structures charpentées peut concerner aussi bien l’étude du gros-œuvre que du second-œuvre de bâtiments conservés en élévation : murs en pan de bois, charpentes de toit, plafonds, cloisons, etc. Lors de leur relevé et de leur enregistrement une attention particulière est portée aux éléments techniques propres au domaine de la charpenterie (traces de transport, de façonnage et de mise en œuvre du bois, assemblages, marques, remplois, etc.), mais également aux répartitions et aux relations entretenues par ces ossatures de bois avec les autres éléments constitutifs de l’édifice (hourdis, fondations, solins ou bahuts, murs maçonnés, caves voûtées). Ces structures de bois servent parfois de support pour la mise en place d’un décor assurant la mise en valeur du bâtiment (modénatures, sculptures, traitement de l’épiderme). Au-delà de ces aspects constructifs et esthétiques, l’étude des charpentes renseigne certaines problématiques concernant les fonctions, les circulations et les distributions des espaces ou encore sur le statut de leurs commanditaires et de leurs occupants. Les exemples présentés ici proviennent d’études de bâtiments orléanais médiévaux et modernes, principalement des habitations.

Référence de la contribution de Clément Alix :

ALIX, Clément. (2021). Archéologie sur des murs et des couvrements charpentés à Orléans (Loiret) [Vidéo]. Dans V. Mataouchek, C. Carpentier, M. Bouiron & F. Guyonnet (dir.), Archéologie préventive sur le bâti : actes du 5e séminaire scientifique et technique de l’Inrap, 28-29 oct. 2021, L’Isle-sur-la-Sorgue. <https://sstinrap.hypotheses.org/13036>.

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