Diagnostic 56 rue Porte Saint-Jean / rue d'Illiers

Maison 56 rue Porte-Saint-Jean, bâtiment sud : prélèvement d’un échantillon sur un pan de bois pour une datation dendrochronologique  par la laboratoire CEDRE de Besançon (Cliché : Clément ALIX, Pôle d’Archéologie de la Ville d’Orléans).
Maison 56 rue Porte-Saint-Jean, bâtiment sud : prélèvement d’un échantillon sur un pan de bois pour une datation dendrochronologique par la laboratoire CEDRE de Besançon (Cliché : Clément ALIX, Pôle d’Archéologie de la Ville d’Orléans).
Maison 56 rue Porte-Saint-Jean, bâtiment sud : relevé archéologique du rez-de-chaussée de la façade sur cour en pan de bois (dessin et mise au net : Clément ALIX, Julien NOBLET, Pôle d’Archéologie de la Ville d’Orléans).
Maison 56 rue Porte-Saint-Jean, bâtiment sud : relevé archéologique du rez-de-chaussée de la façade sur cour en pan de bois (dessin et mise au net : Clément ALIX, Julien NOBLET, Pôle d’Archéologie de la Ville d’Orléans).

Le Pôle d’Archéologie de la Ville d’Orléans est intervenu dans une habitation située au n° 56 rue Porte-Saint-Jean en amont de travaux de réhabilitation. Il s’agit d’analyser les élévations intérieures et extérieures des bâtiments présents sur la parcelle afin de caractériser la nature des vestiges de cet habitat et d’établir la chronologie de sa construction et de ses modifications successives jusqu’à aujourd’hui. L’un des objectifs est également de voir s’il subsiste des vestiges d’occupations et de constructions antérieures au remodelage profond qui affecte ce secteur lors de l’opération d’urbanisme accompagnant la construction de la dernière enceinte urbaine d’Orléans (mails actuels) à partir des années 1480. 

Pour cela, une vingtaine de petits sondages ont été réalisés sur les murs et les plafonds, sous la forme de fenêtre d’observations permettant d’enregistrer la stratigraphie depuis les couches de revêtements les plus récents (couches d’enduits, de peintures, de papiers peints, etc.) jusqu’au gros-œuvre réalisé en maçonnerie ou en charpente. Un sondage a également été mené dans le sol de la cave et a permis de mettre en évidence les vestiges d’un accès vers un second niveau de sous-sol (cave-carrière ?) actuellement condamné. Certaines structures charpentées du gros-œuvre ou liées à la desserte et la circulation ont également fait l’objet d’observations et de relevés : façades, cloisons et cages d’escalier en pan de bois, charpentes de toit et plafonds. La chronologie sera affinée grâce aux résultats à venir de datations dendrochronologiques puisque 35 prélèvements ont été effectués sur des pièces de bois de ces charpentes, plafonds et pans de bois.

Responsable de l'opération : Clément ALIX

Localisation du diagnostic archéologique
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