Présentation des sites étudiés

Atelier de potier de la rue Tudelle

A partir du IIIe siècle, une production est attestée au sud de la Loire dans le quartier de Saint Marceau, le long de la rue Tudelle. Plusieurs fours de tuiliers se succédant au même emplacement ont été mis au jour, ainsi que des rebuts de cuisson de tegulae, briques et imbrices.

Des échantillons de briques issues de cet atelier ont été prélevés pour notre étude.


Atelier de potier de Saran - La Médecinerie

Bibliothèque 3d des briques plates de l'atelier de Saran

L’Orléanais est aujourd’hui un des secteurs les mieux documentés pour la production et la consommation de matériaux de terre cuite du haut Moyen Âge. Cela est dû à la présence du vicus de Saran, petite agglomération de potiers-tuiliers, en fonctionnement durant tout le haut Moyen Âge (entre la fin du Ve et le IXe siècle). Ce site est éloigné de moins de 10 km du centre urbain d'Orléans, qui est de première importance à cette époque. L’ensemble est exploré et étudié depuis la fin des années 1960.

Le site de Saran représente plus de 90% du corpus des matériaux en terre cuite répertoriés du haut Moyen Âge.

Des échantillons de briques issues de cet atelier ont été prélevés pour notre étude.


Enceinte antique d'Orléans - rue de la Tour Neuve

Relevé du mur de l'enceinte (PAVO, 2017)
Relevé du mur de l'enceinte (PAVO, 2017)

L’enceinte antique est érigée durant la seconde moitié du IVe siècle et perdure jusqu'au XIIIe siècle où de nombreux réaménagements sont entamés.

Son rôle est clairement défensif, même si l’enceinte présente également une forte fonction symbolique liée à l’affirmation de pouvoirs politiques locaux, notamment celle d’un pouvoir municipal renforcé par l’accession de la ville au statut de chef-lieu de cité. L’agglomération d’Orléans n’est pas la seule à entreprendre cette démarche défensive : plusieurs villes de Gaule se dotent d’une enceinte à la même période comme Tours, Paris et Angers.

L’enceinte antique, dont divers tronçons ont été observés lors de fouilles ces dernières décennies, présente une cohérence de mise en œuvre, typique des enceintes urbaines de la fin de l’Antiquité.

On observe notamment en parement externe, généralement, une alternance régulière de trois assises de briques et de trois assises de petits moellons équarris en calcaire de Beauce. Ce parement, probablement non recouvert d’un enduit, présente ainsi un rythme et une polychromie de ces matériaux, renforcée par l’utilisation de joints de mortier rosé ou rouge. 

Ce sont les briques présentent au niveau du parement externe que nous allons étudier.

Opérations archéologiques associées
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